Le studio Laika, déjà connu pour le très réussi "Coraline", revient sur nos écrans avec sa dernière production, toujours en stop motion. Suivant l'aventure de Kubo qui, pour échapper à sa famille qui le cherche pour lui faire du mal, s'engage dans une quête pour retrouver l'armure magique de son père. Sur ce postulat de base, d'une simplicité élégante, le film crée une poésie qui joue beaucoup sur la magie de Kubo qui, à l'aide de son shamisen, crée des origami s'animant au rythme de la musique. Grâce à cet élément, le film se présente presque comme une traductions filmique du procédé créatif ayant accouché du film, mettant en image cette magie qui transforme des marionnettes en histoire. A côté de cela, le film est d'une clarté exemplaire, jouant à la fois sur le frisson de l'action et sur des moments d'émotion, les 2 intervenant toujours au moment exact où on les attend, créant une veritable fascination pour cet objet magnifique.
Grâce à tout cela, et bien évidemment au design des personnages, une réussite constante pour le studio, "Kubo" s'impose comme un petit chef d'oeuvre du cinema d'animation, et l'une des plus belles réussites de cette rentrée.