Je n’ai pas regardé la bande annonce avant d’y aller, j’ai juste fait confiance en mes amis et contacts qui ont vu le film et qui ont aimé. Et oui, je suis comme ça.
Kubo et l’armure magique est réalisé par Travis Knight, vice-président de Laïka qui passe pour la première fois derrière la caméra. Il trouve l’idée en voulant rendre hommage à sa femme et la mère de cette dernière. L’intrigue se situe dans le Japon médiéval. Rien de plus normal pour Travis Knight qui est amoureux de la culture japonaise depuis son plus jeune âge. Il a ainsi créé un film encore plus japonais qu’un film japonais. D’ailleurs je préfère le titre original : Kubo and the two strings (Kubo et les deux cordes -celle de son shamisen-) qui symbolise un moment poignant du film alors que l’armure n’est en définitif que peu utilise au jeune garçon.
Réalisé en stop motion, ce film est une petite merveille technique et esthétique. Un petit aperçu de l’ampleur de la réalisation est visible lors du générique de fin. Impossible de ne pas retrouver son âme d’enfant en la regardant. J’ai aussi beaucoup apprécié la bande son avec au premier rang le shamisen. J’ai trouvé le son très moderne, le spectateur est emporté par la force et la vigueur de l’instrument.
Je n’ai pu voir que la version française, j’attendrais le DVD pour entendre Charlize Theron, Ralph Fiennes, George Takei ou Matthew McConaughey prendre la parole.
Même le générique est de toute beauté. Regina Spektor reprend While My Guitar Gently Weeps des Beatles. Un arrangement qui va très bien à cette composition mélancolique de George Harrison. Il n’en fallait pas moins pour me réchauffer le cœur.
Mais que faites vous là ? Il faut aller le voir il n’y a pas que la 3D ou Disney dans la vie, il y a aussi de très belle prouesse visuelle ailleurs avec un scénario qui tient la route et qui vous emmène dans des paysages merveilleux.