Lutte des classes
Chacune de mes rares expériences avec le cinéma fantastique japonais m'a passionné et surtout fasciné, alors lorsque Kaneto Shindō s'intéresse à de vieilles légendes de son pays pour mettre en scène...
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Violées et assassinées par un groupe de samouraïs, une femme et sa belle fille deviennent des fantômes possédés par l'esprit d'un chat noir et obsédés par la vengeance. Dirigé par Kaneto Shindô (Onibaba, L'île nue), le film ne pouvait être une simple déclinaison du genre fantastique. Avec une économie de moyens stupéfiante, le réalisateur crée une atmosphère brumeuse et onirique que le scénario transforme en dilemme cornélien quand le samouraï qui se présente devant les deux femmes s'avère être le fils de l'une et l'époux de l'autre. Splendides images au service d'un drame shakespearien qui aurait été revisité par le théâtre kabuki. Un must absolu pour les amateurs de cinéma japonais. Le film était sélectionné pour le festival de Cannes 1968 qui, comme on le sait, n'eut pas lieu.
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Créée
le 30 août 2019
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