Kwaïdan par Elie Belhadjar
Une exubérance/extravagance dans les décors (un peu comme ceux, très figé, du théâtre) avec des couleurs incroyables.
Ils y manquent cependant un peu de substance, de naturel. C'est parfois presque trop criard pour qu'on puisse s'y projeter pleinement.
Les effets de lumière à outrance m'ont semblé vraiment grossier et brut.
Tout l'esthétique visuel et sonore du film semble tellement gratuit, ou sert si peu de chose.
Beaucoup de plans, même si ils sont très soigné, m'apparaissent de manière trop convenue et attendu.
Le scénario est trop prévisible.
L'absence de fond sonore m'a également dérangé.
L'aspect carton-pâte des décors croisé avec l'onirisme fantastique (féodal) japonais et entrechoqué d'une ambiance sonore mêlant musique expérimental et musique traditionnelle, n'a pas trouvé de résonance en moi.
Cependant, le tout, dans une sorte de brutalité esthétique posé, donne une impression un peu surréaliste, irréel et poétique, pas tout à fait déplaisante au vue des histoires racontées.