Le concepteur d'un sous-marin nucléaire est contacté afin de retrouver la boite noire de l'engin, échoué dans l'océan Pacifique. Pour ce faire, il est aidé d'un équipage, dont son ex-femme, mais ce qu'ils vont découvrir va dépasser leurs attentes.
La sortie de Abyss en 1989 va créer une mini-vague d'autres films sous-marins, dont le plus prestigieux avatar est Leviathan, un échec financier. Le producteur Dino de Laurentis, avec l'aide sa fille, va mettre en chantier un autre film, avec peu de scènes sous-marines, beaucoup de plans à l'intérieur du sous-marin, et ce pour un budget minime. Quant aux acteurs, on recrute non pas des stars, mais des gueules connues comme R.Lee Ermey ou Ray Wise, sans compter le personnage principal joué par le brushing impeccable de Jack Scalia, rescapé de la série Dallas.
The rift est clairement une bonne série B, assez courte d'ailleurs, et qui va droit au but sur ses intentions, à savoir que l'équipage n'est pas aussi irréprochable qu'elle le prétend, R.Lee Ermey qui s'énerve comme dans Full Metal Jacket, et des bébêtes réussies, qu'on voit malheureusement assez peu. Bien entendu, on pense clairement à Abyss dans le sens où ça parle aussi d'un couple à la dérive, de mystères au fond de l'océan, mais avec infiniment moins de talent, le réalisateur espagnol J.P. Simon ne savait d'ailleurs pas parler anglais sur le plateau (!), mais c'est clairement fait pour le plaisir immédiat, sans se prendre le chou.