Critique Parodique
C'est Arnold. Après avoir été violenté par un prêtre, qui a utilisé un couteau pour lui tatouer une chèvre sur le torse (Arnold est né en Avril), il a été recueilli et élevé par les braves flics du commissariat d'Aulnay sous bois.
30 ans plus tard, Arnold est policier, raciste, misogyne, et même prêtre pour une mission d'espionnage dans un couvent où 7 femmes ont mystérieusement disparues.
"C'est étrange, je croyais qu'ils étaient tous pédés par là bas" lui a même dit son chef.
Le monastère est sale. Il n'y a pas l'électricité, ni le wifi, et vu l'état des douches, çà doit sentir fort le Chaussée Aux Moines près du presbytère.
En plus, les missions d'infiltration sont toujours plus compliquées à réaliser pour l'espion quand les personnes à interroger ont fait voeu de silence et de chasteté, qu'on ne connaît pas le latin, et que tout le monde sauf toi s'est fait la coupe au bol.
Déçu de ne pouvoir sucer personne, Arnold s'introduit en pleine nuit dans les bureaux du révérand en chef et tombe sur une pièce secrète, où sont enregistrés 7 exorcismes complètement truqués. Il obtient la preuve formelle que c'est du gros mytho, Satan n'existe pas, ce sont juste les moines, qui en plus d'êtres pervers et mal habillés, sont terriblement cupides.
Arnold aurait dû rejoindre le commissariat à ce moment là, rapporter ce qu'il avait vu, appeler la cavalerie. Mais alors qu'il est toujours au couvent le lendemain matin, un prêtre lui dit :
"Hé Arnold, récite moi le Notre Père en Latin devant tout le monde s'il te plait"
Arnold ne connaît pas le Notre Père. Ni le Latin. Il fait donc comme tous les policiers stressés : il sort son arme et tire à tout-va. On l'assome.
Il se réveille pieds et poings liés, entièrement nu, pendant que deux moines lui massent les jambes et que le révérend en chef lui donne à manger à la cuillère, en lui touchant le torse :
"Hmmm, on t'a déjà dit que tu avais un joli tatouage mon frère ?"
"Serpent !! Je ne mange pas de ce pain là" répond Arnold en lui crachant au visage.
"Tout çà n'a pas d'importance, Satan existe ! Selon un vieux grimoire que j'ai trouvé à la médiathèque vendredi dernier, il sera libéré si on donne 7 vierges à manger à l'homme au tatouage de chèvre : on l'a enfin trouvé, c'est toi Belzéburne !"
"C'est moi Belzé quoi ?"
"Attachez lui les couilles et amenez le dans la salle du rituel !"
20 minutes plus tard, dans un sous-sol aux gros problèmes d'humidité (il y a un puis étrange en plein milieu), tous les prêtres sont en train de psalmodier la chanson des choristes autour d'Arnold, et de ses testicules saucisonnées. Ils crient tous en coeur "le sang du christ" et se passent une grosse quille de rouge qui tâche. Ils sont bourrés, et au fil de la chanson, enlèvent peu à peu leurs robes, se roulent des pelles, et oublient tous pourquoi ils étaient là, sous le regard médusé d'Arnold, et même de Satan, qui s'apprêtait à sortir du puis dans lequel il était caché mais qui préfère rester en enfer devant ce triste spectacle sodomite.
The END.
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