La Galice jusqu'à l'hallali
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On a beau avoir les yeux de Chimène pour le cinéma de Mikio Naruse, il est difficilement concevable de considérer ce film comme l'un des meilleurs du maître. En 1935, il tourne pas moins de 5 longs-métrages et celui-ci semble un peu réalisé à la va-vite et, sans doute, alimentaire. C'est une comédie pure, sur les relations de voisinage et la vie domestique. L'actrice et le poète du titre, mari et femme, s'aiment d'amour tendre, mais elle est très prise par son métier et lui, joue le rôle de l'homme au foyer. Ce qui nous vaut quelques scènes croquignolettes, dont une scène de ménage et une soirée-bière avec le voisin qui se termine en saoûlographie très poussée. Tout cela est bien gentil, mais le scénario reste assez pauvre et sans enjeu véritable. Un Naruse pas indispensable, donc, sauf pour les inconditionnels.
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Créée
le 2 août 2017
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