Au début, j'ai cru à une parodie tellement c'était niais et blindé de raccourcis. La jeune héroïne blonde qui reprend une pâtisserie. Le concurrent beau gosse et sûr de lui. La bonne copine compréhensive. Le point noir : choisir entre vendre la pâtisserie de sa grand-mère ou sa maison. Comme si ça ne suffisait pas, il y a un mystérieux calendrier de l'Avent qui se pointe bourré de petites leçons de vie à découvrir au fil des jours.
Il ne doit vraiment rien s'y passer d'intéressant à Nelson Creek pour qu'un simple calendrier suscite autant d'enthousiasme. Ok, on ne sait pas qui l'a envoyé mais ça ne reste qu'un calendrier. Et là, il attire tous les habitants du village et même une équipe de télévision ? Mouais.
Non pas qu'on se prenne au jeu de savoir qui est derrière tout ça (c'est un téléfilm de Noël donc pas besoin de faire de dessin) mais cette concurrence entre grande surface froide et commerce de proximité chaleureux est d'actualité et les habitants sont sympathiques. Que ce soit les petites vieilles, la vendeuse avec son piercing, la grosse fleuriste, l'électricien.
Pourtant, et c'est toujours le même souci : on ne lésine pas sur les bons sentiments. Pourquoi ce sont toujours ces filles très blondes, au sourire parfait, au parcours professionnel impeccable, qui galèrent le plus pour trouver le grand amour ?