Autodestruction
A Sienne, une étudiante américaine est sauvagement assassinée. Par sa colocataire et son petit ami, d'après le premier jugement. Quelques années plus tard, le procès est en appel sous les yeux d'un...
le 14 juin 2018
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A Sienne, une étudiante américaine est sauvagement assassinée. Par sa colocataire et son petit ami, d'après le premier jugement. Quelques années plus tard, le procès est en appel sous les yeux d'un cinéaste qui a l'intention d'en faire le thème de son prochain film. Largement inspiré d'une affaire qui a largement défrayé la chronique, Le film se transforme rapidement en une étude psychologique d'un réalisateur qui se demande ce qu'il était venu faire dans cette galère tellement la résolution de l'affaire ne lui inspire que désintérêt. Entre ses visions hallucinatoires, son chagrin d'être séparée de sa fille et de son ex-femme, son penchant pour la cocaïne et sa haine des journalistes charognards, le héros du film perd pied et nous avec. Il y a pourtant une atmosphère, une sorte de mélancolie douloureuse (autobiographique) et une si évidente envie de traiter plusieurs sujets, ou alors aucun, que cette volonté autodestructrice en devient presque fascinante. Presque. La déception vient aussi Daniel Brühl qui n'arrête pas d'enchaîner les performances médiocres comme si Goodbye, Lenin devait rester son seul grand fait d'armes.
Créée
le 14 juin 2018
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