Un film qui prend aux tripes
Une très bonne surprise que cette "Affaire Josey Aimes", un film porté à bout de bras par Charlize Théron qui prouve encore une fois qu'on peut très bien être une ancienne mannequin et devenir une bête de cinéma. Monster l'avait prouvé, l'affaire Josey Aimes le confirme. Outre l'excellente partition de Charlize donc, le scénario est atypique, passionnant et, il faut l'avouer, poignant. L'injustice, le sexisme, le harcèlement sexuel et le combat d'une femme sont les grands axes de ce film qui traite donc de sujets, trop peu abordés par le cinéma à mon goût. Je suis loin d'être un pro-féministe ou un défenseur du Genre mais je n'ai pu m'empêcher de prendre fait et cause pour ces femmes, mineurs, courageuses, qui doivent doublement se battre contre toutes les brimades, les humiliations, les insultes, voire les atteintes physiques des hommes à leur encontre.
J'ai été sidéré de voir à quel point le sexisme et la misogynie étaient fortes aux Etats-Unis, et ce il y a à peine plus de 20 ans. Il m'a été difficile de ne pas fulminer derrière mon écran, me sentant impuissant devant tant d'injustice et de bêtise. Quand je réagis comme ça, c'est tout simplement qu'un film me prend aux tripes.
Un bon, un très bon film donc, à voir pour comprendre le combat de cette femme qui a lutté seule contre tous (un peu un film à la Erin Brokovitch).