L'Âge d'homme, maintenant ou jamais par NicoBax
C'est lamentable de bout en bout. Pourtant, je suis pas trop mauvais public pour ce genre de comédie romantique avec des bouts de trentenaires dedans mais là, c'est juste super mauvais. Raphael Fejtö a voulu se la jouer Cédric Klapisch mais ce n'est pas en reprenant deux ou trois artifices de Klapisch qu'on fait un bon film. Comme dans "Les poupées russes", on commence par la dernière scène du film, comme dans "L'auberge espagnole" on a droit à des personnifications de figures historiques (après Erasme, on a droit à Léonard de Vinci et Jésus), y a les scènes fantasmées (cf. le pipo de Duris dans LPR), les mêmes acteurs (Duris et Maïga)... Pouah, c'est chaud. C'est comme manger du Mutella ou boire du Stella Coca.
Et si y avait que ça. Mais non, aucune scène n'est crédible et à défaut de l'être n'est drôle non plus. Les idées sont pas poussées assez loin (la fille qui bosse dans le social rencontrée par deux fois sans que ça ait le moindre intérêt), les dialogues sont tous ratés (mon dieu la première scène et le jeu de Duris), les personnages secondaires mal écrits (même si Rachid Djaïdani est mieux loti que les autres) et la fin est super pourrie. Tout le problème du personnage de Duris c'est qu'il se sent nul par rapport à sa copine (Aïssa Maïga qu'on voit pas assez comme à chaque fois), qu'il l'idéalise trop (sans qu'on comprenne spécialement pourquoi)... et sa prise de conscience sera d'une finesse incroyable (et oui, les filles aussi ça pète et ça râle, ouah trop bien). C'est nul. Vraiment nul.