Le sujet de départ n'est pas inintéressant. une femme forcée à faire le bilan de sa vie par la gamine qu'elle a été, les lettres transmises par notaire interposé qui listent les envies et rêves d'une enfant de sept ans (l'âge de raison, donc) lues par la femme qu'elle est devenue, trente ans plus tard...
Hélas! Les premières minutes sonnent déjà faux... On regarde Sophie Marceau en pleine composition de la business woman du XXIème siècle, jonglant entre son blackberry, ses négociations, déplacement et dîners d'affaires, parvenant à peine à trouver dans son emploi du temps de ministresse de la place pour un amant, voire une relation durable, et inconsciemment sans doute devant trouver encore son équilibre émotionnel (de femme).
On avoue, on a calé, l'indigestion s'est déclarée à la scène où la belle Sophie s'éclipse d'une réunion pour tenter maladroitement de faire disparaître les lettres de petite filles dans des toilettes japonaises. Quelques minutes de plus, et on a éteint l'écran. C'est assez rare de refuser sa chance à un film, mais là, ce n'était simplement plus possible !
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