Qu'elles soient française, japonaise, russe , tchèque ou comme ici hongroise, les nouvelles vagues sont toujours magnifiques. On regarde ces films le sourire rivé aux lèvres, même dans les moments les plus poignants car la fantaisie, la liberté les animent. L'âge des illusions est vraiment un film à placer à côté d'Adieu Philippine, L'emploi, Je m'ballade dans Moscou, Le sang séché ou Les amours d'une blonde... Des allusions à Truffaut (Le tourbillon à la radio, une affiche), un pyjama à rayures, des miroirs, des jeunes qui dansent, tombent amoureux, parlent politique, bossent pour des plus vieux, du jazz, des sourires de jolies filles, des vinyles, des plans volés dans la rue... Bref, du "jeune" cinéma qui ne vieillit pas.