Le film pose très vite les bases de l'intrigue : David Norris est un très (trop?) jeune politicien, qui vise le poste de sénateur de New York. Il fait alors la connaissance d'Elise dont il tombe éperdument amoureux en 15 minutes. Mais il apprend accidentellement l'existence de l'Agence, qui vise à les séparer pour que tout se déroule selon "Le Plan". S'en suit alors le périple d'un homme qui va lutter contre son destin pour la femme qu'il aime.
Soyons clairs, L'Agence est un film américain grand public, on doute donc rarement de l'issue de l'histoire.
Néanmoins, c'est plutôt bien ficelé et les rythmes s'enchaînent très bien. Si bien qu'on est tenu en haleine tout au long du film, et l'on ne s'ennuie vraiment pas.
Le côté mystique, un peu "Dark City", de l'histoire reste suffisamment discret et on ne se sent pas dans un film où il faut amortir à tout prix le budget effet spéciaux en gavant d'explosions.
L'aspect théologique de L'Agence, bien qu'indiscutable, reste lui aussi modéré.
On regrettera quand même la prestation de Matt Damon, pas toujours convainquant (ni convaincu ?). C'est même étonnant de voir le contraste entre certaines scènes où on le trouve carrément attachant, et d'autres où il est complètement fade.
Ah oui ! Il faut aussi qu'il arrête de fuir des conspirateurs en courant partout et en traînant une fille par la main. On a eu 3 épisodes de Bourne, ça suffit !!
Bref L'Agence est un bon film. Pas le genre de film à mériter une statuette, mais un film qui fera passer un bon moment à un public large, et pendant lequel on ne s'ennuie pas.