Quand Jason Bourne rencontre Dieu
J'ai beaucoup aimé le début du film.
Un politicien authentique, une fille fraîche comme tout qui vient bouleverser sa vie, et un Matt Damon charismatique comme à son habitude !
Mais voilà. D'un coup, une histoire abracadabrante d'agents envoyés par le grand patron, qui se font griller par notre politicien parce que l'un d'eux s'est endormi en l'attendant (il devait renverser son café pour le pousser à faire demi-tour).
Bon, on se décide à donner sa chance au film, on accepte l'univers incohérent qui nous est proposé parce que le jeu d'acteurs suit. J'accroche pas trop avec l'idée que des anges immortels ont besoin d'un chapeau qui marche également porté par mortels, mais d'autres ne tiqueront peut-être pas ?!?
L'histoire d'amour est tellement fusionnelle, tellement auto-destructrice qu'on crève d'envie de savoir comment ça va se finir.
Et là, c'est le drame. Le film mimi tout plein se termine extrêmement mal. Evidemment, nos deux héros finissent par triompher, sacrifient deux carrières exceptionnelles (président des States et plus grande chorégraphe au monde, rien que ça !) pour assumer leur amour inextinguible.
Au passage, la fille brise la vie du mec avec lequel elle a failli se marier deux fois, histoire qu'on comprenne bien que l'amour justifie toutes les conneries, permet toutes les crasses.
Et là, alors que j'étais en pleine déprime devant tant de gâchis, Matt nous sort la phrase de conclusion qui tue (restituée de mémoire, sans exagérer) :
"Finalement, le plan, c'est peut-être de pousser les individus à essayer de le contourner"..............
Non, je ne commenterai pas cette phrase, ce serait mesquin -_-.