En 140 de notre ère, à l'époque de l'empire romain, un jeune centurion, Marcus Flavius Aquila (Channing Tatum), tente de lever le mystère qui plane sur la disparition de la neuvième légion romaine, survenue vingt ans plus tôt, et qui était commandée par son père. À cette fin, Aquila se rend au nord de la Grande-Bretagne en compagnie d'un esclave, Esca (Jamie Bell). Tous deux s'aventurent au-delà du mur d'Hadrien, jusqu'en Calédonie (Ecosse), où ils sont confrontés aux tribus pictes. Aquila est déterminé à retrouver l'emblème de la légion, l'aigle romain, disparue en territoire picte en même temps que son père. Au cours de son voyage, Aquila rencontre une tribu locale, le «peuple des phoques » et ne doit sa survie qu’à son esclave, Esca.
L’Aigle de la Neuvième Légion traite globalement du même sujet que le film Centurion de Neil Marshall, sorti en 2010. Cependant, The Eagle est une adaptation à l'écran de L'Aigle de la 9e légion de Rosemary Sutcliff, un classique de la littérature pour la jeunesse en Grande-Bretagne, publié en 1954. Les deux films ont en commun de traiter du thème de la confrontation entre une armée impérialiste et les populations locales et de développer indirectement une réflexion politique sur des conflits comme la guerre d'Afghanistan des années 2000. À l'instar des westerns crépusculaires, qui dénonçaient l'attitude des Etats-Unis au Vietnam, ce film dénonce l'impérialisme américain en le comparant à l'empire romain...
Mon opinion sur ce film
Bien que non-exempt de grossiers anachronismes, ce film se place un cran au-dessus de La dernière légion, un autre film qui aborde la même question, celle de la disparition supposée de la Neuvième Légion romaine en Bretagne (Grande-Bretagne), dans la période troublée qui marqua la fin de l'Empire Romain.
De plus, par ses magnifiques paysages tournés en décors naturels, ce film a un caractère esthétique que n'a pas La dernière Légion.