Revoir un film de notre enfance est une expérience toujours intéressante. Quelques fois décevante due au vieillissement, de temps en temps ravi que ce dernier nous plaise autant, ils proposent des émotions diverses et variées selon le style, l'époque et le souvenir du spectateur.
Critiquer un de ces films est donc difficile.
Comportant peu d'effets spéciaux vieillissant mal, les comédies sont plus simples à juger que les films d'action.
L'aile ou la cuisse est intéressant sur le fond, délivrant un message , un signal d'alarme sur la gastronomie française , mais décevante sur la forme, avec un Louis de Funes affaibli ( un infarctus lui coûtant 3 ans d'absence au cinéma ), moins dynamique ni burlesque, un Coluche assez effacé, et des gags pas assez travaillés.
Pourtant, l'idée de dénoncer la malbouffe industrielle est intéressante. Avant-gardiste et effroyable à l'époque, certaines scènes d'hier rappellent pourtant certains scandales d'aujourd'hui.
L'aile ou la cuisse est une comédie sympathique mais assez basique à regarder en digérant votre copieux repas du dimanche.