Un polar super vitaminé qui nous cloue dans notre fauteuil pendant 90 minutes. C'est très bien rythmé, fertile en rebondissement avec un arrière fond politique "à la Mocky" Jean-Pierre Mocky interprète le rôle principal de façon efficace (ce n'est pas toujours le cas dans ses films) et Marion Game, craquante apporte une dose de fraicheur et de malice. Alors évidement c'est parfois un peu foutraque, on est en pleine série B, mais qu'importe. Le syndrome de Stockholm se déclenche un peu vite, mais qu'importe. Il y a une sorte de rage chez Mocky qui fait mouche et rend son personnage attachant. Quant à l'avant dernière scène toute en ombre chinoise, elle est sublime… mais après il fallait finir et on a le droit de trouver la conclusion trop vite expédiée. A noter pour l'anecdote que le film aborde en filigrane le fantasme du viol. Un film sortirait aujourd'hui avec les mêmes propos sur ce fantasme, les légions féministes nous feraient une manif.