Faux semblants
Chloé est gardienne de musée. Elle observe les visiteurs qui observent avec curiosité les lieux, et contemplent les œuvres d’art. Elle fait même plus que cela, elle se mélange à tout cet...
Par
le 9 juin 2017
32 j'aime
3
Il est des films à ne pas lire au premier degré, sans quoi leur caractère horrifique vous prend singulièrement à la gorge. L’AMANT DOUBLE, le 17ème long-métrage de François Ozon, en fait partie. Sulfureux à dessein, il peut apparaître vulgaire à souhait dès lors que l’image qui y est projetée de la femme est celle, objectualisée, de la faiblesse et de la perversion. Un miroir abjecte au coeur duquel le viol est un fantasme père de jouissance. En adaptant très librement une nouvelle de Joyce Carol Oates (écrite sous son pseudonyme Rosamond Smith), la réalisateur propose un film de genre qui glisse du thriller à l’horreur avec grotesque et grandiloquence. Un film clinique, chirurgical. Glaçant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cannes 2017 : Classement personnel
Créée
le 12 juin 2017
Critique lue 322 fois
D'autres avis sur L'Amant double
Chloé est gardienne de musée. Elle observe les visiteurs qui observent avec curiosité les lieux, et contemplent les œuvres d’art. Elle fait même plus que cela, elle se mélange à tout cet...
Par
le 9 juin 2017
32 j'aime
3
Un plan saisissant, très cru, au début de L’amant double, rejoue L’origine du monde en mode chirurgical, suivi d’un œil venant s’y superposer tels un collage surréaliste à la Buñuel (Un chien...
Par
le 5 juin 2017
29 j'aime
1
Présenté en compétition au 70ème Festival de Cannes, L’Amant double était attendu comme un thriller érotique osé. Retour sur le dernier film de François Ozon qui se montre des plus inégaux et...
Par
le 28 mai 2017
25 j'aime
2
Du même critique
Satire flamboyante sous forme de tragi-comédie, THE LOBSTER est une nouvelle pépite que nous offre Yorgos Lanthimos. Retrouvant à l’écriture son complice Efthimis Filippou, il compose radicalement...
le 16 mai 2015
5 j'aime
Après nous avoir notamment fondu au ressenti d’un enfant devant faire face à l’âpreté de la vie (KID), Fien Troch questionne une nouvelle fois avec génie la relation à la mère. A la croisée de Larry...
le 11 sept. 2016
4 j'aime
1
http://www.ungrandmoment.be/critique-the-neon-demon/ Quand Nicolas Winding Refn joue à la poupée, son onanisme tend au vide intersidéral. Entre fantasmes et crétinerie, il nous confronte à une...
le 28 mai 2016
4 j'aime
1