Un individu découvre le pouvoir socio-politique du cinéma documentaire (et même métaphysique, illustré par ce personnage renonçant à assister aux obsèques de sa mère sachant qu'il pourra profiter des images en substitut), en faisant l'acquisition d'une caméra, prévue initialement pour observer la progression de son nouveau-né. La notion de censure s'avère qu'un aspect de la découverte. La passion frénétique qui s'empare du personnage innocent, coïncide finalement avec une ouverture initiatique au monde, au réel. En substance il semblerait que l'expression de la vérité ne soit qu'une source de conflits dans cette société. Le retournement final de la caméra, accompagné d'une narration fictionnelle semble être l'amère réponse, afin de trouver la tranquillité !
Comme l'abordera plus tard Kiarostami, le sujet est passionnant. Mais la narration est laborieuse !