Originaire de la communauté algonquine de Kitcisakik en Abitibi-Témiscamingue (Québec) et qui a bénéficié de la structure Wapikoni mobile (caravane créée en 2003 qui va à la rencontre des jeunes des communautés autochtones afin de leur apprendre à faire des films pendant 4 semaines et débouchant sur 4 à 6 courts métrages de 4 mn, permettant de transformer la colère en fierté, ainsi qu’une émancipation politique), le réalisateur présente les 4 générations de sa famille et rappelle l’obligation d’aller à l’école en 1920 (sous peine d’amende), responsable de la déconstruction de leur identité et de la non transmission de la langue maternelle (au profit du français).