Sympa.
Au début, j'ai cru à un film de propagande pro USA mais au final, ça n'est pas vraiment le cas. L'auteur s'intéresse à cette obsession de l'image aux USA, au travers de la pub omniprésente mais aussi du comportement des citoyens qui veulent toujours bien paraître mais aussi collecter des images. Sous ses airs de film heureux, le réalisateur dresse un portrait inquiétant des américains où tout semble faux et cloisonné. Le déroulement est un peu foutraque, on passe vraiment du coq à l'âne et l'on a l'impression qu'on aurait pu changer l'ordre de toutes les scènes presque sans que ça ne change quoi que ce soit. Les lieux choisis pour poser la caméra sont intéressants même si on peut regretter qu'il n'aille pas dans d'autres lieux.
La mise en scène est très agréable, notamment grâce à cette photographie léchée ; en effet, les compositions sont bien travaillées, que ce soit pour filmer des architectures ou des gens. Les couleurs sont bien pêchues. Le montage est dynamique. La voix off passe assez bien.
Bref, un chouette petit document qu'on peut prendre comme une carte postale insipide de l'Amérique ou comme une critique douce amère de cette même Amérique ; moi j'ai choisi la seconde option.