Cet admirable opus craque drôle et tendre, pince triste et doux . JP Marielle est épatant en « manager proxénète » très bien de sa personne (il faut bien avouer que c'est un assez beau mâle), Chantal Goya est délicieuse en petit volatil tombé de sa branche, Bernadette Lafont est très rigolote en fausse cartomancienne blagueuse et en vraie péripatéticienne gouailleuse quant au magnifique Claude Melki c'est toujours ce drôle d'acrobate qui flottille dans la résignation. Les dialogues de Remo Forlani sont aussi bons que du que no, il y a de la couleur, de la douceur, on se fend un peu la tirelire, on est surtout ému, voire plus.