Un architecte vient d'être assassiné, et c'est une juge d'instruction, qui ne lâche pas le morceau, qui va mener l'enquête.
L'amour en question est le dernier film réalisé par André Cayatte, et le quatrième où il retrouve Annie Girardot, comme toujours très bonne car sous sa sensibilité, cette histoire va avoir des résonances personnelles, elle va vouloir avoir le fin mot de l'histoire. On retrouve aussi Bibi Andersson, pas très à l'aise pour parler français, Michel Auclair, Michel Galabru dans un petit rôle savoureux mais tout ça fait un film pas très intéressant. A peine digne d'un Derrick question rythme et réalisation ; quant à l'image, on repassera, car il n'y a rien qui fasse cinéma, y compris la seule scène d'action entre guillemets, avec un gang de gitans, qui fait nanar. Pourtant, la second partie est plus intéressante, car elle va se faire confronter la justice française face à celle de la couronne britannique, et la virilité du monsieur décédé sera mise en question, car il avait eu un accident qui lui condamnait tout rapport charnel, ce pour quoi il aurait pu être assassiné.
C'était souvent le cas de ces réalisateurs qui finissaient leurs carrières dans les années 1970, je pense aussi à Marcel Carné, qui semblaient totalement à la ramasse. Certes Cayatte reste dans son pré carré, la justice, mais là, c'est loupé, il n'y a rien d'autre à dire.