Fesses et gestes
A voir la tête harassée de Guillaume Canet tout au long de L'amour est une fête, il est permis de se demander ce que l'acteur est venu y faire. Même remarque pour Gilles Lellouché étrangement absent...
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Exquise pâtée pour chat pour critique parisienne snobinarde.
Entre Cédric Anger et le « Boogie nights » de Paul thomas Anderson, il n’y a qu’un pas : celui du nanard.
L’amour est une fête est un modèle de ridicule 100 % français. Bien plus réac’ que le propos de Jack Lang ouvrant le film, jamais juste dans son ton qui oscille entre premier degré et dérision sans jamais savoir pourquoi, doté d’un scénario avorté au pitch initial (quel épilogue !), éclairé par Gilbert Montagné, exceptionnellement maladroit dans son rapport aux femmes et à la diversité…
Par chance, le film, comme ses acteurs, se prend au sérieux. Probablement ce qui lui permettra de bénéficier d’une seconde vie en 2050, sur les étagères des cinéphiles intellos avides de nanards francophones.
PS : Guillaume, c’est pas grave d’être un pantouflard parisien légèrement coincé du cul. Faut s’accepter comme on est. C’est pas "Rock n Roll", "l’amour est une fête" ou faire copain-copain avec Mr Poulpe qui va changer quoi que ce soit. Pourquoi ça t’intéresse autant l’idée que les spectateurs se font de toi ? C’est dommage parce qu’en tant qu’acteur, t’as vraiment du talent…
Créée
le 25 sept. 2018
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