L'Année dernière à Marienbad par bidulle3

Difficile de parler de ce film avec une assurance totale de compréhension, difficile d'étaler avec correction ce récit, mais une chose est en revanche certaines, L'année dernière à Marienbad est un objet de mysticisme sans frontière. C'est un film comme jamais encore je n'avais vu, ni même pensé. Disons le tout de suite, avec cette oeuvre, Alain Resnais a réalisé un incontournable du cinéma, une pierre angulaire du septième art, ni plus, ni moins.
C'est une véritable leçon qui est donné, tant au niveau de la plastique de l'image, du noir et blanc absolument sublime, léché, douce et violente, de son cadre magnifique, dans ce château, ses couloirs, chambre et de son jardin, le tout sublimé part la maestria des mouvement de camera, des travelling sans aucune limite de douceur ou encore la profondeur d'image, de chaque arrières plan et des reflet de miroir. Ont a comme une impression alors de caresse, les murs sont velours.
Bref, si ce point est parfait, le film tient son immense force également de sa mise en scène, perturbantes évidement, nous perdant entre le réel et le rêve/l'imagination, ont ne sait où ce situé, l'espace temps est alors plonger dans une autre dimension, l'envers est à l'endroit et l'endroit partie à des lieux d'ici.
Le sens narratif se perd, se retrouve puis, nous voilà ailleurs, inutile de tout vouloir saisir, "L'année dernière à Marienbad" c'est avant tout un film qui se ressent, se vie plus qu'il ne se comprends.
Puis, qu'elle virtuosité, dans tous les point du film, rien n'est laissé au hasard, rien ne dépasse, c'est une perfection jusqu'au moindre millimètre. Au point même de dire, que finalement, on assiste à un dialogue, long, lent d'une heure trente, cloisonné dans un univers feutré, étrange.
En conclusion, je pense que pour moi, il y a eu un avant et un après "L'année dernière à Marienbad". Un peu trop fort, je ne sais pas, mais ce film fut source d'inspiration. Hypnotisant, obsédant, il c'est emparé de moi, laissant mes yeux et mon esprit en total admiration devant ces images et dialogue, devant tant de perfection rarement atteinte.