Après nous avoir fait découvrir Fog, New York 1997, Starman, Christine ou encore The Thing, John Carpenter sort en 1994 le film L'antre de la folie reprenant les codes qu'il à pour habitude de nous montrer le genre horrifique et le genre fantastique.
Dans celle-ci ou découvre John Trent détective à New York qui part sur la trace d'un célèbre best-seller disparu mystérieusement, accompagné d'une collègue Linda il vont aller jusqu'à Hobb's End, une petite ville si paisible aux premiers abords et qui pourtant va se révéler être un endroit effrayant...
Remarquable, c'est sans doute l'un des meilleurs films de Carpenter après The Thing, le suspens est à son comble tout au long et le réalisateur prend plaisir à effrayé le spectateur dans des décors et une ambiance oppressante.
Frontière du réel et de la fiction, au fur et à mesure du film on semble perdu, confus tout comme le personnage central dans un monde parallèle auquel s'amuse l’écrivain Cane (Jürgen Prochnow) .
Intrigue captivante, musique stressante, mise en scène maitrisé et soigné, on accroche progressivement à l'histoire et sur le sort réservé au personnage John interprété par Sam Neill montrant petit à petit sa descente aux enfers impressionnante.
Le maitre de l'horreur à su une nouvelle fois captivé en jouant avec le spectateur sur l'aspect psychologique et en s'inspirant par exemple de Stephen King afin d'effrayé et marqué le public dans une œuvre fantastique avec une séquence finale déroutante.
Ça c’est la réalité... Vous entendez ? Réalité.