L'Apollonide, souvenirs de la maison close par Neena
Une tristesse sourde, lourde.
De rares baisers, faux, volés, déformés.
Beaucoup de baisées.
Des regards, comme ça, là, vides ou débordants, qui s'accrochent, se détachent.
Des courbes belles, théâtrales, usées, tannées, lavées, souillées, caressées, écorchées.
Des artifices. Beaucoup. Pour tasser, sous eux, des rêves auxquels on ne veut plus penser.
Des blessures, qu'on ne voit pas, ou qui sautent aux yeux, mais qui tachent toujours.
Les esprits comme les corps sont délavés, mais s'échinent à encore briller à leur apogée.
Un songe.
Une carte.
Une escapade.
C'est lent, violent, virulent. C'est une incision.
Et puis une effusion.
... J'ai très envie de pleurer. J'en ai mal à la gorge.
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