Ayant adoré Ilusions perdues, une adaptation de Balzac par Xavier Giannoli, c'était très tentant pour moi de regarder son film précédent, L'Apparition.
Ça nous parle de journalisme d'investigation, de religion, d'idolâtrie, et je peux comprendre les critiques mitigées sur le film qui le trouvent assez lourd dans sa façon de survoler tous ces sujets.
Néanmoins je me suis laissé porter, Giannoli essaye vraiment de rendre ce récit grandiose à travers l'usage de la musique et une mise en scène léchée, même si cela implique de suivre un Vincent Lindon déprimé qui marmonne pendant deux heures vingt. Ce n'est pas un grand film, il y a des défauts d'écriture oui, mais j'ai passé un bon moment et les thématiques brassées sont fondamentalement fascinantes.