Une danse diabolique

Apartment 7A

Il s’agit d’un préquel au célèbre film de 1968 ‘’ Le Bébé de Rosemary’’ de Roman Polanski. Julia Gardner reprend le rôle de Terry tenu par Angela Dorian dans l’originale. Tandis que Dianne Wiest et Kevin McNally ceux de Ruth Gordon et Sidney Blackmer en Minnie et Roman Castevet.

En 1965 à New York, Terry (Julia Gardner) une jeune danseuse voit sa carrière s’effondrer suite à une blessure grave. Au bord du gouffre, elle est sauvée par un couple âgé Minnie et Roman. Ces derniers lui offrent un appartement le temps de remettre sa vie sur des rails. Cette généreuse bouée de sauvetage va cependant s’avérer être l’antre de terribles forces obscures…

D’emblée, je tiens à mentionner que je n’ai jamais vu le long-métrage de 1968. Je ne pourrais donc pas jouer au jeu des comparaisons et des incohérences ici. Toutefois en m’informant sur ce dernier, j’ai pu comprendre que cette préquelle se déroule à la fois avant et au début de l’originale. D’ailleurs, il y a une très courte scène durant le générique qui confirme ce propos.

Pour en revenir au long-métrage d’aujourd’hui, ce ‘’Apartment 7A’’ fait office de sympathique thriller horrifique plutôt léger. La réalisatrice Natalie Erika James nous offre une mise en scène et une reconstitution plutôt soigné dans l’ensemble. Elle est par contre un peu trop timide avec l’aspect horrifique de son œuvre et la consistance de son récit. En soi sachant qu’elle passe après Polanski, elle fait un travail honorable ni plus ni moins.

Du côté des acteurs, Julia Gardner s’illustre vraiment bien dans ce rôle de danseuse dont la malchance à faucher sa destinée. À ces côtés Dianne Wiest et Kevin McNally forment un duo des plus déconcertant. Ils arrivent autant à générer des bons sentiments qu’à troubler nos esprits. Concrètement toute la distribution fait le café et même au-delà pour Gardner.

Après on peut se poser la question si une préquelle était nécessaire. Ce à quoi je répondrai que ce n’est pas à moi de trancher sur la question, puisque que je n’ai jamais vu le premier long-métrage. Tout ce que je peux dire en revanche c’est que de faire une préquelle 56 ans après est une décision assez curieuse. Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé ce ‘’Apartment 7A’’ suffisamment divertissant et intriguant pour mériter de s’y attarder. Personnellement, ça m’a donné envie de voir le film de 1968.

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