Et encore une nouvelle adaptation du chef-d’œuvre de la littérature américain de Jack London éponyme. Une adaptation qui restera potentiellement dans les annales comme l’une des plus raté du 7ème art, en plus d’être le tout premier film de la 20th Century Studio et non plus 20th Century Fox, ce qui rend l’introduction particulièrement vide avec un logo bien écrasé. L’Appel de la Forêt (2020) est la cinquième adaptation du chef d’oeuvre littéraire et de loin la pire, orchestrée par l’excellent Chris Sanders à la réalisation notamment de Dragons et de Lilo & Stitch et au scénario de nombreux chef d’oeuvres comme Aladdin, Mulan ou encore le Roi Lion. Un Chris Sanders qui résonne comme un Yes-man sur ce projet qu’il n’a pas écrit.
Dans ce film, Buck, un énorme chien en animation 3D va passer sa vie de maître en maître jusqu’à finalement trouver sa place en ce monde cruel et succomber à l’appel de la forêt. Si le résumer du métrage peut paraître assez grossier, il est à l’image de l’animation 3D mêlée à la capture de mouvement et aux prises du vues réelles afin de donner vie au protagoniste de cette histoire, Buck. En effet difficile de croire un seul instant que la nature puisse engendrer une sorte de « Krypto » des temps anciens, qui en plus de ça, possède une intelligence bien supérieure à l’homme afin de faire avancer le récit.
Effectivement, tous les moyens sont bons pour accélérer un scénario particulièrement creux, à commencer par une voix off d’Harrrison Ford à la limite du ridicule et rarement pertinente. Celle-ci nous accompagne durant la première moitié du film, qui pourrait d’ailleurs servir d’exemple type de la définition de « cliché » dans le petit Larousse ; avant de revenir peu à peu vers la fin qui se veut pesante… La seule surprise étant l’apparence de l’esprit de la forêt, plus menaçante qu’elle ne devrait être.
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