La Galice jusqu'à l'hallali
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A Venise, un musicien raté et alcoolique assiste au concert de son fils adolescent, qui ne l'a jamais rencontré, chef d'orchestre prodige. Trois ans après Prélude à la gloire, dont le but était de confirmer l'aura de l'enfant star Roberto Benzi, ce nouveau film brode une fiction autour des liens filiaux et des remords du père. Si Roberto Benzi, aussi impressionnant en chef que piètre acteur, fait ce qu'il peut, Jean Marais, qui sort de la première fois de ses rôles de jeune premier, est assez impressionnant. Avec l'aide d'excellents seconds rôles : Fernand Sardou, Édouard Belmont et Jacqueline Porel, il permet au film de s'élever quelque peu au-dessus de sa condition d’œuvrette mélodramatique et convenue. La mise en scène de Georges Lacombe, sobre et élégante, ne dépare pas. Le film, bien que connaissant moins de succès que son prédécesseur, est célèbre pour avoir engendré bon nombre de vocations musicales parmi les jeunes gens de l'époque.
Créée
le 2 mars 2020
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