Il s’agit en fait d’un prequel à la série du même nom diffusée dès 2006 sur France 5.
L’affiche place directement dans l’ambiance graphique du film. Des bons vieux dessins qui prennent vie. Ici le trait est accentué par la coloration, qui fait très « crayon de couleur non unifié ». Du coup, c’est un véritable livre d’images de Noël que l’on s’attend à voir débarquer sur nos écrans. Mais un livre d’images pour les plus petits.
Détrompez-vous. J’étais séduite par le film au bout de 2m43. Des personnages au visage rond, des couleurs pastelles, un magasin de jouets spectaculaire, et deux orphelins pleins de rêves. Il a suffit de ça pour que je rentre dans le film. Le décalage dès le début du film est intéressant. Décalage de saison d’abord, Noël à Sydney, soit Noël en été. Décalage par rapport au cliché du Père Noël aussi, puisqu’il est ici plein de doutes, rechignant à prendre sa retraite. Et décalage scénaristique aussi, ici on ne devient pas Père Noël de père en fils. Au contraire, il faut être orphelin pour pouvoir prétendre à l’emploi !
Le scénario est en fait un conte on ne peut plus classique. Un conte d’apprentissage, sans grandes scènes d’actions, sans effets spéciaux, sans super-vilain. Mais une petite histoire charmante, toute en émotions. On a même l’ourson de Nicolas dans le rôle du petit animal mignon. Cependant, à travers le meilleur ami de Nicolas, Félix, on retrouve un sujet plus profond : la misère sociale, l’éclatement des familles.
En résumé, c’est un film très mignon. Un conte de Noël pour enfants, qui plaira aussi aux grands et surtout, un superbe tableau d’1h20 !
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