Affligeant

Le film aurait du s'arrêter après 4 minutes, moment ou merlin meurt après la trahison d'un de ses 3 apprentis et où la maléfique fée Morgane est enfermée dans la gigogne suite au sacrifice de la chère et tendre de ce brave Nicolas Cage (i.e Balthazar Black). Cela fait un résumé de film normal d'une heure et demie, mais même durant ces 4 minutes il y a des passages ratés alors forcément ça annonce la couleur du reste.
Parlons-en du reste, le type qui joue l'apprenti, ou plutôt qui ne joue pas l'apprenti puisque vraiment mauvais, est un geek de physique qui n'aspire qu'à avoir une vie normale vide de rebondissements et quelques moments d'intimité avec sa bobine tesla. Ni une ni deux le destin du monde lui tombe sur le coin de la gueule sans crier gare (c'est le dernier merlinien bordel !). Je suis un peu de mauvaise foi, je le concède, ça c'est fait dans l'autre sens, mais on y voit que du feu, (un peu comme à la fin mais j'y reviendrais.)

Bon à partir de là on subi vraiment, entre le machiavélique Horvarth à la canne qui sabote le rôle du méchant, les situations "comiques" qui consternent et les acteurs qui jouent comme des casseroles en fin de vie, ce film est une vraie plaie à regarder. Surtout il ne faut pas s'interroger sur le sens d'une situation ou comment ils en sont arrivés là sinon c'est foutu d'avance, pas de réflexions non plus sur les explications données, alors un peu d'efforts je vois qu'il ne reste qu'une heure cinq de film.

Enfin après moult efforts pour ne pas éteindre on arrive à la fin (heureusement que je n'étais pas au cinéma), et donc comme cité plus haut il y a du feu. Oui la fin est plus que raté. Comme d'habitude dans ce genre de film le dénouement final dégouline de bons sentiments et de notion du sacrifice, les méchants prennent une rouste et les gentils sont contents mais dans le fond toujours aussi cons. Affligeant.

Palme d'or de l'inutilité au pote du héros qui veut lui aussi faire partit du plan mais qu'on ne reverra plus jamais. Il devait avoir une casserole de lait sur le feu. Tout ce tient.