L'armure noire fait partie des premiers films à avoir été tourné au format Cinemascope, ce qui nous vaut souvent des plans larges gratuits, où les personnages sont filmés à discuter de chaque côté de l'écran alors qu'ils pourraient très bien le faire en face à face.
Tout cela résume quelque peu la légèreté de l'entreprise, qui fut aussi la période avec plein de films historiques, ici qui se déroule en France durant le Moyen-Age.
Si j'ai voulu voir ce film, c'est avant tout pour la présence de Errol Flynn, l'un de mes acteurs chéris, mais dont sa carrière dans les années 50 est globalement désastreuse, en partie à cause de l'alcool. Ici, il apparait vraiment bouffi, à tel point que ses gros plans sont plutôt rares. Un moyen de cacher la poussière sous le tapis ?
L'action est elle aussi bien pauvre, très molle, on sent que le réalisateur ne s'appelle pas Raoul Walsh pour le dynamisme et la caractérisation des personnages, dont on ne retient pas grand-monde, excepté Peter Finch.
Non vraiment, même si on aime Errol Flynn, il faut éviter ce film. Pourtant, l'affiche américaine est réussie, même si elle est mensongère sur la violence suggérée. Ça reste propre, mais comme un sou neuf.