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The right bluff
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L'Arnaqueur par klauskinski
D'une sobriété qui confine à la sécheresse, L'arnaqueur s'ouvre sur une longue partie de billard, qui voit l'arnaqueur (sensationnelle interprétation de Newman en loser alcoolique) finalement arnaqué. On a ensuite beaucoup de mal à comprendre où le film nous emmène, ce qui s'avère néanmoins plutôt agréable: à l'image de la relation entre la femme et le personnage principal qui sonne étonnamment juste, le film n'obéit à aucun des canons habituels du cinéma hollywoodien. D'une minable histoire d'arnaque et d'ego blessé par le traumatisme initial de la partie perdue, Robert Rossen, à la faveur d'un pique-nique champêtre, fait basculer son film dans une dimension quasi métaphysique, une aspiration à l'absolu, et signe donc un chef d'œuvre de noirceur pourtant humaniste.
7
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le 29 mars 2011
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