Du plaisir simple des films heureux

Ça arrive parfois, y’a des films qui vous emportent sans que vous vous y attendiez. En ce moment j’ai envie de film de montagne, c’est mon kif. Hier j’ai regardé 7 ans au Tibet, je vais surement me faire Himalaya et Les survivants dans pas longtemps.

Bref, j’avais envie de film de montagne et celui-ci est tombé à pic (lol inside). Inspiré d’une histoire vraie, c’est sans fioriture, sans chichi et sans scènes inutiles que ce film m’a embarqué vers le toit du monde. J’ai particulièrement apprécié qu’on ne se lance pas dans des explications complexes de relations humaines. Le guide est bourru, le sherpa adorable, le héros sympa et c'est marre. C’est simplement une aventure avec un grand A.

Un vieux sourire niais ne m’a pas lâché du début à la fin (oui, parce que le film est un peu niais, mais bon, j’aime bien les trucs niais de temps en temps). Un mec gentil part pour accomplir un exploit sur un coup de tête, il a quelques moments de doutes mais il le fait.

Les paysages spectaculaires m’ont totalement immergé dans ce monde de pierre, de glace et de solitude. J’ai déjà foulé du pied des glaciers en rando libre, mais je serais bien incapable de monter si haut, j’ai bien trop le vertige. Mais ça donne quand même vachement envie.

A la fin, c’est du grand classique : la musique qui monte, la caméra qui s’envole, des plans serrés sur des visages fatigués, du vent, de la neige, le ciel d’un bleu pur, une petite larmichette et on y est, merci, au revoir.

C’est exactement ce genre de film que je voulais voir en ce moment. La semaine prochaine je montre ça à mes enfants, ils vont adorer, c’est certain.