L'homme en fuite
Un jeune homme recherché par la police part se réfugier dans le Midi afin de se faire oublier. Il va travailler dans des carrières, va s'éprendre d'une femme au point qu'il pense avoir tourné la...
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le 29 déc. 2022
3 j'aime
Dans sa diversité, le film est d'une certaine façon représentatif du cinéma français de l'époque. Le récit passe par l'intrigue policière (vers laquelle le prologue semble naturellement le diriger) puis il retourne vers le drame ouvrier et l'étude psychologique. On pense à Duvivier, à Maurice Tourneur ou, à travers le personnage principal interprété par Jean Chevrier, au Gabin de Carné ou du même Duvivier. Toutefois, le film, comme souffrant de son éclectisme et d'un manque d'unité, n'est vraiment satisfaisant dans aucune des voies qu'il emprunte.
L'histoire est simple, qui met en scène un mauvais garçon rattrapé par ses penchants malheureux après, pourtant, qu'il a choisi le travail et l'amour. Dans un esprit auquel n'est pas étrangère la formule vichyste "Travail, famille, ..."). L'opposition quasi schématique entre les deux rôles féminins participe de la portée morale du sujet. Elle est évidente lorsque
meurt, au dénouement,
Mireille Balin, femme corruptrice et âme damnée du héros nouveau, laissant le champ libre à l'amoureuse vertueuse.
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Créée
le 19 oct. 2024
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le 29 déc. 2022
3 j'aime
Au fond que dire de cet « Assassin a peur la nuit », tant il n'a c'est vrai rien de honteux, mais tellement rien d'extraordinaire non plus. C'est du cinéma français carré, sans réelle faute de goût,...
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le 29 mars 2018
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