Un an avant L'ange bleu, le premier film parlant de von Sternberg. Une histoire sans grand relief au départ, triangle amoureux avec un caïd au milieu, lente et progressivement envoûtante. Le style du cinéaste est moins flamboyant que dans ses oeuvres suivantes, le thème ne s'y prête pas, mais ce faux film noir se distingue par son climat de tension, presque voluptueux, dans sa dernière partie, entièrement située dans le bloc des condamnés à mort. Jusqu'au dernier moment, impossible de savoir si le meurtrier qui se dirige vers son exécution, va prendre son rival dans ses bras ou l'assassiner. Un petit film d'un grand cinéaste ? Oui, mais quelle leçon de mise en scène !

Cinephile-doux
6
Écrit par

Créée

le 27 sept. 2019

Critique lue 88 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 88 fois

D'autres avis sur L'Assommeur

L'Assommeur
Cinephile-doux
6

Triangle avec caïd

Un an avant L'ange bleu, le premier film parlant de von Sternberg. Une histoire sans grand relief au départ, triangle amoureux avec un caïd au milieu, lente et progressivement envoûtante. Le style du...

le 27 sept. 2019

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13