On appelle cela une petite mort. La fin d'une carrière sportive et la découverte que le monde ne vous a pas attendu. Après le touchant Gigante, le réalisateur argentin Adrian Biniez récidive dans le registre d'un cinéma intime qui s'attache à des personnages pas nécessairement intelligents mais combatifs et conscients de leurs lacunes. El cinco enchaîne les petites scènes dans un bout à bout qui peut sembler manquer d'envergure mais l'ambition est plus humble : juste montrer la vie sous un angle réaliste et modeste.

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le 27 avr. 2020

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