Cette comédie crédibilisant une croyance populaire, partagée non seulement en Europe mais plus encore en Asie, serait sympathique si elle n’était pas si bavarde. J’ai quand même apprécié une réplique : Je suis réel parce que vous y croyez. Et le le serai tant que vous continuerez à y croire [45’30].
Bon, je reconnais que certaines scènes sont drôles, celles avec sa belle-mère et sa belle-soeur. Le jeu de Gene Tierney est plus intéressant que celui de Rex Harrison.
J’ai aimé la photographie de Charles Lang mème si elle est un peu clinquante voire kitch. Par contre, j’ai trouvé la musique extradiégétique détestable.
Voilà pour les compliments, car le film s’embourbe dans une vulgaire romance hollywoodienne quand Lucy Muir rencontre Miles Fairley [56’22]. On peut abandonner ici sans remords afin d’échapper à une fin bien ridicule.