Pour Sidney Lumet, les dénonciations sont l’objet d’obsessions. En parallèle de ses fresques sur la corruption policière – qu’il illustre avec Serpico, Le Prince De New York ou encore Contre-Enquête -, il voue aussi une envie de s’attaquer au système judiciaire américain, où l’individualisme et le carriérisme entravent souvent les volontés de justice. Dès Douze Hommes En Colère, et bien après dans Le Verdict, on y voit un regard sévère quant à un système reposant sur des variantes parfois aléatoires, pouvant biaiser les jugements et, en conséquence, les sentences. Avec L’avocat Du Diable, il pousse cette culture de l’ego dans des enjeux manipulateurs, où les faux-semblants se mêlent à l’aveuglement volontaire.
La critique en intégralité : https://onsefaituncine.com/2020/09/22/lavocat-du-diable-tentations-judiciaires/