Film qui a réussit à faire polémique avant même sa sortie, voilà que débarque L’école Buissoniére, un spectacle « familial » au message que l’on aurait pu éviter…
Le jeune Paul Carradec est accueilli par une femme qu’il ne connait pas. Il a été élevé dans un orphelinat et ne connait pas grand chose de la vie. Arrivée chez sa femme, mariée au garde champêtre, il rencontre aussi Totoche, un braconnier…
L’appréciation que l’on aura du film dépendra beaucoup de vos propres penchants, pro- ou anti-chasse. En effet, le discours du film prône clairement pour celle-ci et en fait un élément important de l’évolution de Paul. Mais attention, il faut être un bon chasseur, celui qui aime les animaux (et, espérons le, pas ses enfants), celui qui différencie le mauvais (qui voit un truc qui bouge, et qui tire), et le bon (celui qui voit un truc qui bouge, et qui tire, mais…) chasseur. Bien entendu, tout cela est en fond, et c’est donc un peu sournois.
Parceque devant, on a des belles images, magnifiques même parfois. On a un François Cluzet excellent et un Eric Elmosnino… moins bon. On a une histoire un peu touchant par moment même si elle manque de subtilité et on a une fin bazardé en 3 minutes. Une preuve du manque d’intérêt porté à l’histoire au profit de la belle nature que l’on respecte en attrapant, à l’écran, un lapin par les oreilles ? Difficile de le savoir. Je suis ressorti un peu troublé d’avoir vu un film formellement correct mais dont le message ne m’a pas vraiment plu…