Un jeune parisien orphelin est placé dans une famille vivant à la campagne. Pour ce jeune citadin se dessine un récit initiatique entre une maman adoptive attentionnée (Valérie Karsenti), un papa garde-champêtre zélé (Eric Elmosnino) du vaste domaine du comte (François Berléand) et Totoche (François Cluzet), braconnier rebelle et sans attache.
À travers ces personnages peu originaux et pour certains caricaturaux, Nicolas Vanier fait vivre sa narration sur des sentiers, fussent-ils bucoliques et de la Sologne, maintes fois battus. Les événements racontés ne brillent pas non plus par leur originalité. Le mal titré L'école buissonnière navigue entre Les choristes et Vipère au poing pour finalement échouer à fournir la moindre scène originale et imprévisible.
Vaste œuvre de recyclage impersonnelle, L'école buissonnière excelle dans la complaisance et le bien-pensant. Parfaitement calibré, ce nouveau long-métrage de Nicolas Vanier est frappé d’un classicisme suranné, noblesse des sentiments oblige.