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Sorti en novembre 2017, En attendant les hirondelles avait plutôt laissé une bonne impression, avec la volonté de Karim Moussaoui de parler sans ambages de l'Algérie contemporaine. 7 ans plus tard, L'Effacement, qui est l'adaptation d'un roman, évoque de nouveau un pays où; pour simplifier, les nouvelles générations ont le choix entre partir, quand c'est possible, ou pourrir, sur place, ou encore, si l'on préfère, chercher sa place dans une société où la jeunesse aspire à d'autres valeurs que celles qui restent dominantes. Il s'agit avant tout ici du portrait d'un fils "à papa", issu d'une famille bourgeoise, et qui trouvera des clés surprenantes pour s'affirmer. Un film noir, avec une tentation fantastique peu exploitée, et où la psychologie du personnage principal est assez difficile à décrypter, avec quelques flambées éruptives de violence qui semblent vouloir passer un message pas nécessairement compréhensible. Karim Moussaoui aurait peut-être pu nous tendre quelques perches afin der mieux saisir l'itinéraire peu linéaire de son héros. Au passage, le film semble parfois s'intéresser à des protagonistes qui enrichissent le récit mais il s'empresse assez vite de les laisser de côté, pour des raisons inexplicables.

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le 30 août 2024

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