Si l'histoire se déroule durant la grande dépression des années 30 tout ceci est un fond peu exploité qui ne sert que de prétexte pour raconter l'affrontement entre un vagabond des rails et un chef de convoi particulièrement vicieux.
L'Empereur du Nord est loin d'être parfait comme son scénario finalement très léger mais malgré tout on accroche à ce film sans problème car c'est rythmé (bien que quelques scènes m'aient semblé inutiles)
Ce film dégage aussi un certain vent de liberté, on y montre des hommes qui n'ont rien et qui pourtant sont libres de toutes contraintes (seul le cinéma nous donnerait presque envie de devenir clochard ou un hobo comme on appelait ces homme se déplaçant de villes en villes durant cette période et par voie ferroviaire) mais c'est surtout le face à face entre ses 2 gueules du 7ème Art Lee Marvin et Ernest Borgnine qui donne tout son sel à ce très bon long-métrage de Robert Aldrich ; à l'exemple du mémorable combat final qui nous en met plein la vue.