«Pendant la Grande Dépression des années 30 aux Etats-Unis, beaucoup de vagabonds voyageaient clandestinement sur les trains de marchandise pourchassés par les chefs de convoi. Shack, l'un deux, fait en sorte qu'aucun tramp ne fréquente son convoi. Un homme, dit Numéro 1, lui lance un defi.»
En lisant le pitch, on sait déjà qu'il n'y a qu'Aldrich pour réaliser un film pareil.
Film de train sans la vitesse comme ressort (genre Piège à grande vitesse, Unstoppable), c'est là tout le génie du film. Les vieilles locos recyclées du temps du Far-West sont d'une lenteur incroyable. Une fois tombé du train, on a le temps de taper le carton avant remonter.
Et ce rythme colle à merveille au quotidien long comme un jour sans pain des miséreux de la Grande Dépression.
La dose réglementaire de crade d'un Aldrich est bien là. Lee Marvin et Ernest Borgnine sont affreux, sales et méchants (encore plus que d'habitude !). Keith Carradine (qui n'est pas mon sosie, Paulo !) est pas mal aussi en dégénéré fin de race (j'ai oublié de te remercier Paulo, au fait).
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