Dans la poursuite du syndrome freudien développé dans l'épisode précédent, nous avons un frère qui se fait embrasser par sa sœur et qui découvre que son père est son ennemi. Un genre d'œdipe sauce space opéra, voire soap opéra … et sans la mère. Ce dernier thème sera traité dans la plus récente trilogie par Lucas.
Tout comme Freud qui faisait la promo de la cocaïne et facturait ses séances de confessions modernes plus cher que l'Eglise elle même, Lucas veut vendre et a bien compris la leçon du maître … et de son neveu E. Bernays. Il reprend ce qu'il faut des légendes qui travaille notre inconscient pour qu'un large public adhère. N'oublions jamais qu'il s'est inspiré de Disney "parce que chaque film faisait au moins 16 millions de recettes".
La musique de John Williams fait toujours son effet, il est vrai. Harrison Ford est encore plus à l'aise dans le rôle de Han Solo et voir un Yoda en mode facétieux fait sourire même s'il a l'air, au moment de sa rencontre avec Luke Skywalker, bon pour l'asile. Surement l'effet de la solitude. Ne parlons pas du reste du casting, transparent, sauf Carl Weathers qui joue Lando.
Si on nous gratifie de belles batailles, elles manquent de rythme. En cause, le répétition des plans, qui s'enchainent de manière systématique. En réalité le film est supérieur artistiquement à l'épisode précédent et pourtant il recycle celui-ci. En effet on a droit aux mêmes gags, notamment de la part de C3PO et même au recyclage de la scènes où les protagonistes se retrouvent coincés avec les ordures (littéralement) de l'Empire sauf que cette fois-ci ils dérivent à l'extérieur avec les poubelles. Comme ça ils connaitront par cœur les méthodes d'évacuation des déchets de l'Empire. A croire que Lucas est resté au stade anal. Freudien vous dis-je ce film.