Voilà un très joli petit court métrage d’animation que je vous recommande. C’est un monde banalement terrible que nous présente Santiago Grasso dans ce film. Un film sobre mais efficace. Un de ceux comme More de Mark Osborne qui vous invitent à réfléchir sur le sens de la vie, à ouvrir davantage les yeux sur la société dans laquelle nous vivons.
Ici, la vie de chacun y est rythmée au millimètre, aucune surprise, pas d’initiative, pas de plaisir, pas de sourire, pas de couleurs, pas de paroles, mais une société à la mécanique impeccable. Avec des hommes et des femmes uniquement définis par leur rôle. Des hommes et des femmes avant tout utilitaires. Ils sont partout, dans tout ce qui nous entoure, il n’y a plus rien de naturel, l'homme ne vit plus, il ne fait que servir, sans aucune initiative. Ce film nous le montre simplement mais de façon frappante. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse la surprise de voir par quel procédé l’auteur est parvenu à nous présenter cet enfermement de l’homme et sa terne vie dans ce très joli film.
Vous n’oublierez pas de sitôt l’homme-paillasson.