Howard est séduit, envoûté, abusé par une Bette Davis perverse. Un récit étouffant qui bascule entre obsession amoureuse, emprise et guérison. L’Emprise est une œuvre qui marque car elle mettra fin à la période dite « Pré-Code » qui trouve son équilibre entre provocation et morale attendue. Le mélodrame décrit bien cette relation entre un homme - artiste contrarié – généreux, bienveillant mais complexé par une infirmité et une femme vénale et manipulatrice. Sous l’apparence de la beauté, les oripeaux de la perversité. Le rapport dominant-dominé s’instaure.
Créée
le 11 sept. 2024
Critique lue 7 fois
D'autres avis sur L'Emprise
De nos jours,Phil Carey pourrait être un membre éminent de VDM tant l'existence de cet anglais est une suite d'avanies.Dans les années 30,il vit à Paris,où il tente de percer comme...
Par
le 21 déc. 2015
3 j'aime
Tromperie sur la marchandise puisque je me suis farci un mélo alors que je m'attendais à un film noir et il vrai que la première partie du film aurait pu en fournir le prologue, tout étant en place,...
Par
le 8 déc. 2018
2 j'aime
On a bien du mal à croire à ce coup de foudre tant cet homme et cette femme n'ont rien à voir ensemble. S'il est difficile de croire à ce coup de foudre unilatéral la relation devient encore moins...
Par
le 22 avr. 2019
1 j'aime
Du même critique
Devenir père est un chemin balisé par l’amour et la transmission. Entre liens du sang et liens du cœur, une ballade pudique et douce-amère. La paternité est à la fois éternelle et changeante. La...
Par
le 19 août 2024
5 j'aime
Une réussite en tous points : casting, mise en scène, narration avec son montage alterné, une dramaturgie des émotions et des actions. Et le roman est très simplifié sans être trahi car l’imaginaire...
Par
le 11 juil. 2024
5 j'aime
Un thriller psychologique noir et dépouillé. Avec Costello, Delon restera à jamais la figure moderne du samouraï et l’incarnation de sa solitude.
Par
le 19 août 2024
4 j'aime
